En temps normal, j’opte pour le tourisme équitable lorsqu’il est possible de le faire, quoique ce n’est pas régulé et que les institutions peuvent s’auto-proclamer « équitables ».
Je choisis des auberges ou des restaurants tenus par des locaux ou du moins, je m’assure que les bénéfices seront remis à la communauté.

Je suis tout à fait consciente qu’il ne faut pas généraliser, mais l’étranger est souvent plus fortuné que la personne locale qui installe son entreprise, ce qui facilite la mise en place des infrastructures. De plus, il est souvent plus à l’aise avec les nouvelles technologies lui permettant de s’auto-promouvoir. Il est généralement plus familier avec le concept d’administration puisqu’il est plus éduqué. Et surtout, il connaît les occidentaux, leurs modes de vie et ce qu’il doit mettre en place pour les attirer.   
Je ne crois pas qu’il faille boycotter les entreprises tenues par des étrangers. Nous devons toutefois nous assurer qu’elle est profitable à la communauté locale, soit au niveau des revenus générés, soit en impliquant les individus à ses activités économiques.
D’autre part, en choisissant des institutions familiales, j’encourage seulement une famille, tandis qu’en allant dans un établissement plus gros, je peux permettre à plusieurs parents de subvenir aux besoins des leurs. Un choix déchirant n’est-ce pas?

Alors je dirais à monsieur le Taxi agressif qui m’a un jour fait la morale sur mes choix de consommateur, qu’il mesure la contribution sociale de l’hôtel dans laquelle j’ai logé deux nuits. Non seulement elle embauchait des personnes natives, mais elle était aussi partenaire avec des agences de tourisme locale afin de guider les voyageurs dans le parc national.